Laura Villette a pris ses fonctions le 2 septembre 2019. Elle succède à Sylvain Ferrari dont le mandat de 5 ans est arrivé à échéance. Localisée à Shanghai, elle soutient et développe, dans l’ensemble du pays, les projets menés en commun par les écoles de ParisTech.
Après Sciences Po Paris, je suis partie étudier le mandarin à la Beijing Foreign Studies University pendant un an. J’ai ensuite commencé par monter des projets dans la restauration avec des partenaires chinois en Mongolie intérieure avant de m’installer à Pékin. Après un passage rapide chez Leroy Merlin, j’ai été, pendant un peu plus de 4 ans, responsable du bureau Chine de Prevor, société française spécialisée en sécurité chimique.J’ai ensuite rejoint le domaine de la formation et de l’enseignement, en tant que vice-directrice du CFFCME (Centre de formation franco-chinois sur les métiers de l’énergie), situé à l’Université de Génie Civil et d’Architecture de Pékin, rassemblant trois partenaires français (Académie de Créteil, Université Paris-Est Marne-la-Vallée, lycée Maximilien Perret d’Alfortville). Je suis heureuse, à ParisTech, de rester dans ce secteur qui me plaît.
Ma mission principale est de maintenir et développer les partenariats universitaires et institutionnels de ParisTech : des partenariats attractifs, adaptés aux ambitions de nos partenaires chinois et répondant aux critères d'excellence des écoles françaises. Je souhaite également renforcer les échanges non seulement avec les entreprises françaises présentes en Chine, mais aussi avec les entreprises chinoises afin de répondre à leurs besoins spécifiques en matière de formation.
Ma mission consiste aussi à consolider la présence de ParisTech en Chine et d’étendre sa notoriété au sein des réseaux locaux (associations sectorielles, réseaux de diplômés chinois revenant de l'étranger…). Enfin, j’apporte un soutien aux Instituts Franco-Chinois (SPEIT, Chimie Pékin, ICARE), qui sont des "laboratoires" des coopérations franco-chinoises.
Pour finir, j’interviens en appui des écoles de ParisTech dans leurs relations bilatérales avec leurs partenaires chinois.
Mon poste est basé à Shanghai, où se trouve le bureau de ParisTech. Je travaille avec une collaboratrice chinoise, Yuanyuan Shen, qui m’assiste sur toute la partie communication, mais aussi sur l’organisation du recrutement coordonné.
Selon vous, comment ParisTech soutient les écoles dans leur stratégie à l’international ?Les écoles sont plus visibles de manière groupée. La mutualisation des moyens (humains, financiers…) permet de mener des actions de plus grande envergure et avec une meilleure efficacité.Les élèves chinois qui viennent étudier en France portent, bien sûr, leur choix sur une école en particulier. Mais une communication groupée permet de recruter de manière plus fine, en identifiant les profils spécifiquement adaptés à chaque école.
Les étudiants chinois que j’ai pu interroger sont particulièrement heureux d’étudier en France, d’apprendre notre langue. Ils découvrent le système des Grandes Écoles et du diplôme d’ingénieur, très différent de ce qui existe dans leur pays.
Je suis particulièrement intéressée par cette question de la perception des écoles de ParisTech par les étudiants chinois, mais aussi par nos partenaires et par les entreprises. Nous allons affiner l’enquête de notoriété menée par ParisTech en l’adressant plus spécifiquement à nos publics chinois. Les résultats devraient être publiés avant la fin de l’année.