Partenariat stratégique entre l’Université de Nairobi, ParisTech et CentraleSupélec
L’Université de Nairobi, les écoles du réseau ParisTech – AgroParisTech, Chimie ParisTech, École des Ponts ParisTech, Mines Paris – et CentraleSupélec lançaient début juillet le partenariat tripartite dédié à l’accompagnement de l’université sur les relations université-entreprise dans le cadre de la construction du Complexe en Ingénierie et Science. Les partenaires ont ainsi décidé en décembre de lancer des rencontres entre scientifiques. Le premier « speed dating » avait lieu jeudi 7 mars.
L’Université de Nairobi, les écoles Chimie ParisTech, AgroParisTech et CentraleSupélec se sont retrouvées en ligne le 7 mars autour d’une trentaine de chercheurs en informatique, science des données et intelligence artificielle. Premier workshop pour que les uns et les autres découvrent les travaux des établissements partenaires.
Après une introduction par Marc Zolver, Expert Technique International auprès de l’Université de Nairobi, et un tour de table, les chercheurs ont présenté en quelques minutes leurs travaux.
Chimie ParisTech a ouvert le bal avec
Les chercheurs ont exposé comment ils utilisaient l’intelligence artificielle pour enrichir leurs méthodes de découverte de nouveaux matériaux tout en mettant en lumière que l’IA se nourrit de l’existant, mais que les publications scientifiques ne retracent que très rarement les échecs. Il y a donc des biais importants dans la matière disponible pour alimenter l’IA. Ils ont montré l’importance de faire le pont entre modélisation, donc théorie, et experimentation pour vérifier ce qui est envisagé dans la modélisation. Et enfin le rôle que l’IA peut jouer dans la verification des données fournies par les industriels en application du règlement européen REACH.
CentraleSupélec a pris le relais avec
Nicolas Sabouret, Doyen de la Graduate School Informatique et Sciences du Numérique de l’Université Paris-Saclay, a présenté cette structure.
Pierre Barbillon, professeur à AgroParisTech et chercheur dans l’unité de recherche Mathématique et informatique appliquée (MIA), a conclu la séquence française avec une présentation sur les modèles statistiques et les prévisions météorologiques qui sont au coeur des travaux de l’équipe de recherche SOLsTIS. Les modèles sont appliqués dans plusieurs secteurs : sciences de la vie, environnement, alimentation. Il a également présenté les travaux de l’autre équipe de MIA, EkINocs.
Trois chercheurs de la faculté de science et technologie de l’Université de Nairobi ont ensuite présenté leurs travaux :
John Onyari, Doyen de la Faculté de science et technologie de l’Université de Nairobi, Fethi Bedioui, directeur des relations internationales et chercheur à Chimie ParisTech, a conclu en rappelant les opportunités de financement de doctorants et de post-doctorants offertes par l’Agence Française de Développement (AFD), Erasmus+ et l’ambassade de France au Kenya, et ont encourage les chercheurs à rester en contact. Autant d’occasions d’initier des collaborations entre les différents partenaires.
Point de contact : Marc Zolver